Les quatre niveaux de guérison, par Shakti Gawain

Selon Shakti Gawain, l’être humain est pluridimensionnel et elle affirme que la façon de vivre de nos sociétés actuelles ne fonctionne plus ; elle s’avère néfaste non seulement pour l’humanité, mais aussi pour la planète. Nous vivons dans un monde dominé par l’intellect et les technologies et notre culture occidentale est focalisée sur le physique et le mental, il faut être constamment dans le faire, la productivité. L’approche strictement matérialiste de la vie, qui est la plus répandue dans nos sociétés contemporaines, produit des êtres spirituellement vides et dont les besoins émotionnels ne sont pas comblés.  L’auteur nous exhorte à vivre avec plus de conscience et à porter un regard honnête sur nous-mêmes et sur nos blessures intérieures.

Shakti Gwain distingue quatre niveaux de l’existence et elle donne des pistes concernant la manière dont nous pouvons guérir et prendre soin de ces quatre aspects de l’être humain : spirituel, mental, émotionnel, physique.

En occident, de nombreux individus se sentent déconnectés de leur source spirituelle et peinent à trouver un sens à leur vie. Sur le plan culturel, ils sont coupés du passé et de l’histoire de l’humanité et se comportent comme si personne sur cette terre ne les avait précédés. Ce vide est souvent comblé avec des comportements addictifs (alimentation, drogues, jeu, sexualité compulsive, alcool, tabac, shopping, divertissement).  L’auteure avance que la résolution des problèmes sociaux est indissociable d’une guérison authentique et en profondeur de l’être humain. Elle nous incite à voir les choses du point de vue de notre âme et non de notre ego, à nous relier à notre être essentiel et à ressentir notre unité avec les autres êtres vivants. Le développement de notre conscience spirituelle s’établit progressivement et se produit souvent lors d’une crise dans la vie d’une personne (par exemple, décès d’un être cher, divorce, maladie, licenciement professionnel,…), mais aussi par la méditation et les prières. La dimension spirituelle est à la base du développement harmonieux des niveaux suivants. Elle demande de reporter notre conscience vers le monde intérieur. L’auteure conseille les activités favorisant notre expérience à être plutôt qu’à faire : méditation, promenades et contemplation de la nature, yoga, les expressions créatives (peinture, sculpture, écriture, musique, danse), ce peut être aussi le fait de passer une journée dans le silence.

Le niveau mental fait référence à l’intellect, les idées, les croyances d’une personne. Notre entourage et notre éducation (famille, école, religion) nous ont transmis certaines croyances et valeurs et nous observons la vie et réagissons à travers elles, certaines de nos croyances sont parfois même inconscientes. Si ce système de croyances n’est pas utile ou bénéfique pour nous, il est nécessaire de réussir à s’en détacher. L’auteure nous conseille de nous instruire sans cesse et de découvrir de nouvelles idées, ce qui nous permettra de choisir consciemment nos valeurs ainsi que les philosophies propices à notre évolution consciente. Contrairement à certains thérapeutes qui prônent le positif à tout prix et l’évitement du négatif, Shakti Gawain pense qu’au contraire, il faut savoir reconnaître les éléments négatifs en soi, car les éléments négatifs ne disparaissent pas comme par magie, simplement parce que nous les refusons. Ils sont alors refoulés par le psychisme et peuvent resurgir un jour de manière encore plus intense. L’auteure fait la distinction entre les pensées et les sentiments ; en effet, le fait de modifier ses pensées ne changent pas ses sentiments, ou du moins, pas immédiatement, précise-t-elle. Il existe souvent une grande différence entre ce que nous pensons et ce que nous ressentons. Elle fait également référence à nos pensées autocritiques et répétitives, qui sont un frein à l’audace et à la liberté d’expression.

Cerveau gauche, cerveau droit, des formes d’intelligences différentes

Notre société repose sur un système qui privilégie le cerveau gauche, c’est-à-dire celui du raisonnement logique et rationnel, plus analytique que le cerveau droit (celui de la créativité, des émotions, de l’intuition, de la pensée en arborescence). De nombreuses personnes n’ont pas été encouragées à développer leurs capacités et leur type d’intelligence et ont parfois été mal jugées ou orientées car leur type d’intelligence ne correspondait pas à ce que le système scolaire « classique » attendait d’elles.

 Il existe différentes formes d’intelligence, décrites ci-dessous :

-intelligence de la logique et des mathématiques : la logique, l’abstraction, les symboles numériques, l’organisation, la quantification.

-l’intelligence linguistique : comprendre et utiliser le langage.

-l’intelligence spatiale : percevoir le monde physique et l’agencement des choses, se repérer dans un environnement donné.

-l’intelligence corporelle et kinesthésique : l’intelligence du mouvement, l’utilisation du corps de façon différenciée.

-intelligence musicale : reconnaître et reproduire les sons.

-l’intelligence intrapersonnelle : être en contact avec ses propres sentiments.

Cerveau gauche, cerveau droit, des formes d’intelligences différentes

Notre société repose sur un système qui privilégie le cerveau gauche, c’est-à-dire celui du raisonnement logique et rationnel, plus analytique que le cerveau droit (celui de la créativité, des émotions, de l’intuition, de la pensée en arborescence). De nombreuses personnes n’ont pas été encouragées à développer leurs capacités et leur type d’intelligence et ont parfois été mal jugées ou orientées car leur type d’intelligence ne correspondait pas à ce que le système scolaire « classique » attendait d’elles.

 Il existe différentes formes d’intelligence, décrites ci-dessous :

-intelligence de la logique et des mathématiques : la logique, l’abstraction, les symboles numériques, l’organisation, la quantification.

-l’intelligence linguistique : comprendre et utiliser le langage.

-l’intelligence spatiale : percevoir le monde physique et l’agencement des choses, se repérer dans un environnement donné.

-l’intelligence corporelle et kinesthésique : l’intelligence du mouvement, l’utilisation du corps de façon différenciée.

-intelligence musicale : reconnaître et reproduire les sons.

-l’intelligence intrapersonnelle : être en contact avec ses propres sentiments.

Notre société repose sur un système qui privilégie le cerveau gauche, c’est-à-dire celui du raisonnement logique et rationnel, plus analytique que le cerveau droit (celui de la créativité, des émotions, de l’intuition, de la pensée en arborescence). De nombreuses personnes n’ont pas été encouragées à développer leurs capacités et leur type d’intelligence et ont parfois été mal jugées ou orientées car leur type d’intelligence ne correspondait pas à ce que le système scolaire « classique » attendait d’elles.

 Il existe différentes formes d’intelligence, décrites ci-dessous :

-intelligence de la logique et des mathématiques : la logique, l’abstraction, les symboles numériques, l’organisation, la quantification.

-l’intelligence linguistique : comprendre et utiliser le langage.

-l’intelligence spatiale : percevoir le monde physique et l’agencement des choses, se repérer dans un environnement donné.

-l’intelligence corporelle et kinesthésique : l’intelligence du mouvement, l’utilisation du corps de façon différenciée.

-intelligence musicale : reconnaître et reproduire les sons.

-l’intelligence intrapersonnelle : être en contact avec ses propres sentiments.

-intelligence interpersonnelle : prendre en compte les sentiments des autres, leur vécu, les influencer.

Il est primordial de connaître son type d’intelligence d’origine, et il est d’ailleurs possible d’en avoir plusieurs, de manière à pouvoir s’engager dans des voies qui nous correspondent et à développer nos talents pour pouvoir les partager. Savoir reconnaître le type d’intelligence de l’autre est également important car cela permet d’améliorer nos interactions. Établir la liste de ce que vous savez faire et ce que vous prenez plaisir à faire, se souvenir de ce qui vous animait dans votre enfance, suivre son cœur, tels sont les conseils que donne l’auteure.

-la guérison au niveau émotionnel :

Notre société occidentale étant orientée vers l’intellect, l’exploration du niveau mental se fait sans grandes difficultés, alors que la dimension émotionnelle de l’être est souvent occultée, voire méprisée. Les êtres humains ont pourtant éprouvé des sentiments et des émotions bien avant de développer un esprit rationnel. Nos pensées sont étroitement liées à notre intellect, alors que nos sentiments font référence à quelque chose de plus profond et de moins rationnel. La société nous exhorte à toujours nous concentrer sur le positif, à être dans le contrôle. Tout ce qui se rapporte aux émotions suscite souvent un malaise et commencer un travail thérapeutique portant sur les émotions peut s’avérer même terrifiant pour certaines personnes, car cela les renvoie à des douleurs anciennes, aux figures parentales, à des conflits non résolus. Tous ces dénis émotionnels imposés par nos modes vie et la société peuvent s’accumuler et avoir un effet délétère sur la psyché humaine.

La guérison émotionnelle nous demande d’être en contact avec nos sentiments, de ne pas les nier et de pouvoir les partager avec une personne capable de les entendre, de les comprendre et de faire preuve d’empathie à notre égard. Les ressentiments, la colère, cachent souvent d’autres sentiments ou besoins qu’il faut savoir identifier : un besoin d’amour, de sécurité, ou d’estime de soi, par exemple.

Notre société nous conditionne à être auto-suffisant et dans le contrôle de nous-mêmes en permanence, mais tout être humain peut avoir besoin de soutien au cours de sa vie et il n’est pas honteux d’entamer une psychothérapie, comme beaucoup le pensent ; les psychothérapies, ce n’est pas pour les faibles mais pour ceux qui ont la force et le courage d’y avoir recours. Shakti Gawain déplore toutefois le fait que de nombreux thérapeutes s’en tiennent au niveau strictement mental car ils ne sont pas à l’aise avec les émotions fortes. Selon elle, un bon thérapeute doit vous aider à rentrer en contact avec vos sentiments les plus profonds, vous aider à vous exprimer en toute authenticité et vous permettre d’être qui vous êtes.  En ce qui concerne la guérison, chacun a son rythme et son timing et ce processus peut prendre parfois plusieurs années. Tous nos sentiments, positifs ou négatifs, doivent être honorés, selon l’auteure, ils représentent une composante fondamentale de notre vie. « Les émotions, c’est ce que nous ressentons lorsque la force de vie nous traverse », écrit l’auteure. Elle ajoute que si cette énergie vitale ne peut circuler librement dans notre corps, elle se loge en certains points du corps et peut provoquer des blocages, à l’origine de maux physiques. L’auteure nous incite à prendre en compte nos besoins et à identifier les signaux qu’émet notre énergie physique et émotionnelle.

Notre survie et notre bien-être physique dépendent de notre capacité à prendre soin de nous-mêmes dans le monde matériel. Ils exigent de nous une relation saine avec nos sensations, avec la nature et la nourriture, car la terre est notre « corps collectif ». Elle nous rappelle la forte connexion que les cultures indigènes entretenaient avec la planète ; ces lointains ancêtres comprenaient et respectaient les cycles naturels de la terre, contrairement à l’homme contemporain. Certaines religions ont inculqué à l’homme le mépris du corps, considéré comme un ennemi, inférieur à l’esprit et lié aux passions et aux attachements humains, donc au mal. L’auteure écrit que nous devons être capables de gagner notre vie et de gérer notre argent, de garder notre lieu de vie propre et d’organiser notre temps. Les individus se sentent souvent impuissants face aux problèmes de santé, convaincus que l’origine de leur pathologie doit être recherchée à l’extérieur d’eux-mêmes, ignorant que leurs causes peuvent souvent être internes et subtiles.

Ils n’ont pas été éduqués pour être connectés à leur corps et aux signaux que ce dernier émet pour exprimer ses besoins ou nous avertir que quelque chose d’anormal se passe. L’auteur préconise de s’imposer une saine discipline, sans tomber dans l’excès, comme c’est le cas, par exemple, pour les personnes esclaves de leur désir obsessionnel de rester mince. Selon l’auteure, la recette pour une santé optimale est la suivante : de l’eau fraîche et pure, un régime simple et équilibré, du repos, de l’air frais, du mouvement et de l’activité physique, du toucher, de l’affection et de l’intimité, du plaisir sensuel et sexuel. Elle ajoute que tout blocage sur le plan spirituel ou mental finit par se manifester sur le plan physique et que le corps peut s’exprimer de façon métaphorique. Par exemple, une femme peut avoir mal au dos parce qu’elle a un fardeau trop lourd à porter (un fardeau symbolique : les responsabilités, le travail, la famille, etc.). La vie est complexe et mystérieuse et il est vrai que, même en ayant de bonnes pensées, on peut tout de de même tomber malade.

L’auteur affirme que toute maladie ne doit pas forcément guérir et que certaines pathologies persistent et nous accompagnent comme des « instructeurs » et « aide-mémoires ». La mort peut également être un choix légitime pour la personne et non l’échec d’une guérison. Elle ajoute que chez une personne atteinte d’une maladie mortelle, une partie de cette personne a envie de mourir mais elle n’en a souvent pas conscience. Pour un soutien psychologique et émotionnel, elle recommande, pour ces personnes, des thérapeutes formés aux pathologies potentiellement mortelles ainsi que des médecines à orientation holistique. Elle propose dans son ouvrage des exercices de méditation, des techniques de visualisation créatrice, insiste sur la patience, la compassion et l’acceptation de soi-même. Chacun a son propre chemin à parcourir et la vie est notre meilleur instructeur ; l’auteur nous conseille également de faire confiance à notre intuition pour nous guider vers les meilleurs livres, cours, ateliers, groupes ou thérapeutes susceptibles de nous convenir.

À propos de l’auteur :

Carole Louise Gawain, dite Shakti Gawain (1948-2018) est une écrivaine d’origine américaine. Après des études de psychologie, elle a voyagé en Europe et en Asie. Elle y a étudié les philosophies orientales, la méditation et le yoga. Elle a animé des séminaires dans le monde entier et elle est l’auteure de livres à succès sur le développement personnel et la conscience, dont « Vivez dans la lumière » et « Techniques de visualisation créatrices ».