L’influence des chocs émotionnels sur notre organisme est souvent négligée
Dans cet ouvrage de Christian Flèche, il est question de décodage biologique. « L’émotion est biologique », nous affirme-t-il, c’est ce qui nous permet d’être conscient d’être nous-mêmes, c’est une énergie extrêmement puissante, le carburant de notre vie. Dans notre société, elle est souvent considérée comme un signe de faiblesse, il faut la taire, la cacher, c’est presque honteux. Les émotions, c’est bon pour les « psy », les artistes, c’est acceptable si c’est au cinéma, alors que, selon l’auteur, c’est pourtant ce qui nous fait vivre et mourir. Selon Christian Flèche, les maladies ont un sens biologique. Face à des chocs, à des situations d’urgence, l’organisme peut avoir des réactions inhabituelles visant à faire face à ces événements. Le choc va avoir pour conséquence un ressenti biologique conflictuel. L’organisme va adopter un fonctionnement par excès ou par défaut, si nécessaire, pour s’adapter à la situation, pour compenser. Le corps devient alors le « théâtre d’expression de nos émotions ». L’auteur s’est consacré dans cet ouvrage aux pathologies de la peau.
La peau, sa description, son fonctionnement, sa symbolique
L’auteur fait une description physiologique de la peau, de son rôle et de son fonctionnement, avec les différentes strates et cellules qui la composent ; il nous apprend, entre autres, qu’elle est composée de 70% d’eau, de 27,5% de protides, de 2% de lipides, de 0,5% de sels minéraux, et que son PH est d’environ 5,5 (acide). Il met en relation les différentes structures de la peau et leurs lésions avec les ressentis conflictuels auxquels elles peuvent correspondre. En bio-décodage, l’épiderme gouverne la vie sociale et relationnelle, le derme concerne tout ce qui gouverne la protection. La principale fonction de la peau est d’ailleurs la protection et sur le plan symbolique, elle fait référence à notre identité. C’est une protection de l’extérieur vers l’intérieur (thermique, électrique) et de l’intérieur vers l’extérieur (elle empêche la fuite de l’eau et préserve la température du corps). La peau est un organe de communication, d’expression et traduit les réactions du système nerveux végétatif.
Les pathologies de la peau : psycho-émotionnel et conflit de séparation
Selon l’auteur, des conflits émotionnels peuvent entraîner différentes formes de pathologies de la peau, qui seront localisées à des endroits différents en fonction de la teneur du conflit. L’épiderme aurait à voir avec un conflit de séparation (tout le monde ne vit pas les séparations de la même façon), la tonalité centrale est, dans ce cas, sociale. Les conflits de séparation sont intégrés biologiquement dès le plus jeune âge et peuvent être réactivés plus tard lors d’un événement de même tonalité, ce qui peut avoir pour conséquence des maladies de peau. « L’épiderme, c’est le passé en nous qui touche le présent », nous dit Christian Flèche. Le conflit de séparation suit souvent un deuil, qui n’a pas été accepté. L’auteur nous révèle l’existence de signes de réparation ou de convalescence spécifiques liés aux organes atteints et mentionne le rôle du nerf vague, qui est impliqué dans le retour à l’état normal.
Quelques exemples de pathologies dermatologiques et le conflit qui leur est associé
Il fait référence également aux phases de sympathicotonie (correspondant à la phase de conflit) et de vagotonie (phase de résolution du conflit). Dans ce livre, l’auteur nous apprend, par exemple, que le mélanome, en décodage biologique, concerne un conflit d’intégrité et de souillure, et également le lien au père (le soleil, en psychanalyse, c’est le père) ; dans le cas de l’eczéma, il y a un conflit lié à une rupture de contact, une séparation, souvent liée à la mère ; le psoriasis est associé à un conflit de double séparation. L’alopécie concerne une séparation, une non communication, la perte de la protection maternelle, des personnes qui n’ont pas eu de parents, au sens réel ou ressenti. La mycose serait liée à un deuil qui n’arrive pas à se terminer. Christian Flèche affirme qu’une inflammation peut être physique, mais aussi psychique et qu’il existe une fonction de peau dans l’estomac et une fonction digestive dans la peau. La peau a une importance capitale dans le domaine de la psychosomatique, les dermatologues le reconnaissent et certains d’entre eux ont d’ailleurs rédigé des ouvrages à ce sujet.
À propos de l’auteur
Infirmier de formation, Christian Flèche vient du monde de la biologie et des sciences. Il a fondé une école de décodage biologique et une méthode nommée « décodage biologique » des maladies. Selon lui, l’émotion est le « chant », le « murmure des cellules » et le concept de biochoc est crucial dans l’apparition (soudaine ou progressive) de la maladie. Lorsqu’un organe est atteint, il exprime sa fonction biologique en excès ou en manque (quantité). Christian Flèche est l’auteur de nombreux ouvrages sur le décodage biologique des pathologies affectant les différents systèmes et organes du corps. Il a créé sa propre école consacrée au décodage biologique ; des informations sont disponibles en ligne, sur son site internet : https://biodecodage.com