Le corps est un réceptacle, il reçoit des informations des mondes extérieur et intérieur
Selon Christian Flèche, un malade est un endormi, dont les secrets enfouis s’expriment dans cette solution qu’est la maladie, qu’elle soit physique, émotionnelle, comportementale. Il est nécessaire de soigner le malade, son histoire, ses croyances, des identifications, ses émotions. La guérison doit être l’occasion de changer sa façon d’appréhender le monde et de découvrir un nouveau soi-même ; ce qu’il faut guérir se cache derrière le symptôme, ce qui empêche d’être soi-même. Selon l’auteur, le corps ne décide de rien, il est un réceptacle et réagit aux informations que lui envoie l’esprit, qui est animé par nos désirs. Le corps reçoit des informations du monde extérieur (le climat, les événements de notre vie, nos interactions avec ce qui nous entoure…) et du monde intérieur (réactions biochimiques, mémoires de notre passé stockées).
L’Homme doit faire face à des conflits qu’il arrive plus ou moins bien à résoudre
Lors de la maladie, le corps créé de la matière en plus, par exemple : tumeur, polype, hyperacidité, etc. ou de la matière en moins, comme c’est le cas pour l’ulcère, la nécrose, la décalcification etc. Le corps s’adapte au monde extérieur qui est en perpétuel changement mais ses besoins biologiques fondamentaux demeurent inchangés. C’est par les conflits qu’a lieu l’évolution du monde animal, humain et végétal et les progrès de l’humanité ont résulté de la résolution de conflits qui ont amené l’Homme à créer, à inventer. Les individus doivent faire face à des conflits personnels et transgénérationnels et les « accidents » sont souvent facteurs d’évolution et de transformation du vivant. Ils requièrent adaptation, changement, évolution. Le conflit survient quand la réalité du monde n’a pas pu satisfaire nos besoins. Nous réagissons à notre propre perception du monde et le filtre de nos perceptions est notre histoire personnelle. Le corps réagit aux changements extérieurs et il réagit même à des stimuli virtuels.
Il y a confusion entre besoins et des désirs, ces derniers étant souvent sources de souffrance
Selon Christian Flèche, le code des maladies est « dans le sens biologique des organes » ; le malade cherche à retrouver ou à satisfaire un besoin biologique. L’auteur affirme que l’individu confond besoins et désirs : les besoins sont réels et objectifs (ex : se nourrir, s’hydrater) et les désirs sont du domaine du mental et de l’ego et souvent sources de souffrance car ils ne sont ni totalement ni éternellement satisfaits. Selon l’auteur, « nous avons l’âge de nos besoins insatisfaits, de nos apprentissages, de nos premières émotions ». Il ajoute que nous avons même des émotions au sujet de nos propres émotions : nous avons honte d’être tristes, nous nous sentons coupables d’être en colère. Toutes nos émotions sont pourtant utiles et il faut apprendre à les aimer toutes. Lorsqu’elles ne sont pas exprimées elles sont cachées dans le corps physique, dans le neurovégétatif, dans la matière. L’auteur affirme que la maladie est « le passé qui fait irruption dans le présent », c’est le « transposé symbolique d’une solution impossible dans la réalité ». Le but de nos comportements, de la maladie, de l’inconscient est de diminuer le stress conscient.
« La réalité a toujours raison, toi non » affirme Christian Flèche
Notre monde diffère de la réalité, une émotion conflictuelle peut provoquer un bio-choc
Nous sommes en contact avec nos besoins, nos désirs, nos valeurs, notre culture, notre histoire, nos projections, nos identifications, mais tout cela correspond à notre monde subjectif intérieur, qui est différent de la réalité. Les pensées sombres, les comportements d’échec, les actes compulsifs et répétitifs proviennent de l’inconscient, de nos mémoires.
Un événement survenant dans notre vie peut être à l’origine d’une émotion conflictuelle qui va provoquer un bio-choc. Selon l’auteur, les maladies de l’être humain viennent de l’identification à ce qu’il n’est pas (ses blessures, ce que les autres veulent qu’il soit, ses actes, son statut,…) et à sa tendance à idolâtrer la permanence et la propriété (mon, ma, mes…), pourtant, il ajoute que la seule chose qui soit certaine dans notre vie et la seule identification possible, c’est l’impermanence. Nombre d’individus cherchent à changer le monde extérieur pour être heureux, ce qui entraîne la victimisation et constitue une entrave à l’évolution personnelle. Ils attribuent aux autres des rôles de leur scénario de vie (cela peut se passer, par exemple, au sein du couple, sur le lieu de travail avec les collègues et supérieurs) et ils attirent des événements qui coïncident avec leur histoire inconsciente.
Un changement de croyances, de nouveaux choix, de nouvelles expériences
« Soit tu agis sur ton inconscient, soit ton inconscient agit sur toi ».
« Si tu ne choisis pas ta vie, ce sont les autres qui le font, ton inconscient personnel et familial », écrit l’auteur.
Un changement de croyances s’impose pour amener la guérison totale et de nouvelles expériences peuvent permettre la transformation, l’évolution et la guérison.
« La vie est biologique par essence, par nature et psychologique par accident ».
La vie est organisée autour des principes suivants :
- le principe d’autoconservation
- le principe de survie
- le principe d’évolution
- le principe d’adaptation
« Les choix de ta journée vont construire ton œuvre ».
« Quand tu n’as plus d’identification, plus de passé, tu deviens la conscience, la présence ».
« Marche droit devant, les pieds sur terre, les yeux au ciel, le cœur ouvert ».
À propos de l’auteur :
Christian Flèche vient du monde de la biologie et du paramédical, il a exercé la profession d’infirmier diplômé d’état. Il est psycho-bio-thérapeute et il est également titulaire d’un Master en PNL (programmation neurolinguistique). Il utilise aussi l’hypnose ericksonienne, les cycles biologiques mémorisés et la psychogénéalogie. Il enseigne le biodécodage et il est un formateur réputé en France et à l’étranger. Il est l’auteur de nombreux ouvrages sur le biodécodage.